Le manque
d’informations sur la
nocivité des stupéfiants, de
même que la facilité avec
laquelle on peut s’en
procurer, conduisent à leur
banalisation. Il en résulte
une augmentation de la
consommation et bien
logiquement du nombre des
toxicomanes.
Principes
1. Pour
des raisons éthiques,
sociales et médicales,
toutes les mesures prises
pour lutter contre la
toxicomanie doivent viser
l’abstinence et une société
libérée de la drogue.
2.
Nous sommes opposés à toutes
demandes de légalisation des
stupéfiants.
3.
La
population - en
particulier la
jeunesse - a le droit d’être
bien informée des effets de
la consommation
de drogues sur
la santé, la famille
et la société. Il importe
que l’information sur
la nocivité des
stupéfiants soit
objective et adaptée à
l’âge de ceux
auxquels elle s’adresse. Les
campagnes de prévention de
la M.I.L.D.T doivent
diffuser des informations
objectives. Nous sommes
opposés à des présentations
visant à minimiser les
dangers des drogues.
4. Les
facteurs suivants sont
essentiels pour protéger
notre jeunesse de la drogue
: soutien affectif de la
famille, amis qui ne se
droguent pas, réussite
scolaire, perspectives
professionnelles, valeurs
positives et but dans la
vie. Tout cela contribue à
fortifier la personnalité
des enfants et des
adolescents et les amène à
dire non à la drogue. La
famille doit être reconnue
et renforcée, également par
les autorités, car elle
constitue le pilier le plus
important de la prévention
primaire.
5. Pour
soutenir les mesures de
prévention et réduire
l’offre de stupéfiants, il
faut interdire ces derniers.
Cela permettra de toucher
précocement les jeunes en
danger et de les informer
sur les risques qu’ils
courent.
6. Tous
les citoyens ont le droit de
voir leur vie familiale,
sociale et professionnelle
protégée des accidents, des
violences et autres effets
négatifs de la toxicomanie.
Il faut poursuivre ceux qui
conduisent un véhicule sous
l’emprise de la drogue et ne
pas tolérer que des
personnes se droguent sur
leur lieu de travail. En
outre, il convient
d’empêcher toute formation
de "scènes ouvertes". Les
enfants et les adolescents
ont le droit de grandir dans
un environnement où ils sont
protégés de tout contact
avec la drogue.
7.
Tous
les toxicomanes et ceux qui
risquent de le devenir, ont
droit à une assistance et à
une thérapie visant
l’abstinence. En effet,
l’abstinence est le seul
moyen efficace de se sortir
de ce mauvais pas. La
thérapie peut être
entreprise n’importe quand
et doit permettre au
toxicomane d’apprendre dès
le départ à vivre sans
drogues ni substituts.
8. Nous
sommes opposés à toute
administration de
stupéfiants aux toxicomanes,
même s’il est question de
"mesures thérapeutiques" ou
"d’essais scientifiques".
Ces substances sont elles
aussi dangereuses, car elles
prolongent et consolident la
dépendance et réduisent à
néant toute chance de vivre
dans l’abstinence.
9. Toutes
les mesures préventives et
thérapeutiques doivent à
nouveau reposer sur des
bases scientifiques. La
recherche doit répondre aux
normes scientifiques et
éthiques valables au plan
international.
10.
Nous
soutenons les conventions et
accords internationaux qui
prévoient des peines et des
sanctions contre le trafic
de drogue. Nous sommes
hostiles à toute tentative
visant à assouplir les
principes de ces textes.
11.
Nous
nous engageons à
contrecarrer la
désinformation véhiculée au
moyen des médias, qui tend à
banaliser l’usage des
drogues et à porter atteinte
à l’intégrité physique et
psychique de la jeunesse.
12. Nous
soutenons les associations,
fédérations ou autres ainsi
que toutes personnes qui
approuvent les principes de
la présente charte.
13. Nous
sommes favorables aux droits
et aux libertés des
individus dans la mesure où
ils ne menacent pas la
stabilité, la santé et le
bien-être de la société.
Serge
LEBIGOT
Président