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Témoignages |
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Témoignage de Anne
Cette semaine à Metz, une maman de 34 ans
et son gamin de 4 ans sont morts dans un AVP. Il y a 3
blessés. La personne en cause, un jeune de 19 ans, vitesse
excessive, alcoolémie négative!!! A ni rien comprendre, ah oui,
j'oubliais l'essentiel : recherche de THC positif.
Quand on enterre nos
morts, les autres fument le calumet de la paix.
Vous savez, Serge, j'ai
honte d'être française !
Voir son enfant mourir, c'est mourir avec lui à petit feu et
dans une souffrance indescriptible (pour finir par mourir).
Une campagne dissuasive
a été faite en Angleterre pour réduire le nombre d'accidents de
la route et par conséquent moins de morts et ce par le biais de
spots publicitaires télévisé assez hard montrant ce que les
secouristes trouvaient sur les lieux d'accidents : des cadavres
déchiquetés, le nounours du gamin de 10 ans ensanglanté... J'ai
moi-même constaté ce genre de scène. J'ai travaillé de
nombreuses années avec des SAMU et je peux vous dire que
certaines interventions étaient très sanglantes. Alors, pourquoi
ne pas montrer à ces jeunes chauffards "shootés" à mort, des
photos chocs de morts en leur disant : "tu vois ce que tu aurais
pu faire ou tu as fait, le cadavre dans le fond du ravin c'est
ta mère, ton frère ou ton copain ! Il faut les électrochoquer
avant qu'ils commettent l'irréparable, s'ils sont encore un peu
responsables.
Pourquoi attendons-nous
que l'abcès se forme pour le crever ? On sait qu'il va se
former. Et de voir tout ce monde parlementer à droite à gauche,
que de temps perdu !
Voilà mon coup de
gueule, je suis très inquiète pour tous nos jeunes. Et en
conclusion, vive le shit ! Elle est belle notre France.
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Témoignage de Sylvie
Bonjour début janvier 2008 mon fils est tombé dans
cette foutu poudre blanche ... ado ... il a commencé
par le shit puis à ce jour bientôt 20 ans il est
passé à d'autres substances malheureusement ...
depuis quelques mois il est traité par Subutex mais
le problème est qu'il ne suit pas son traitement à
la lettre ... et même sans ca il a souvent la
(flemme ) de se rendre tout les 15 jours à son
rendez vous pour le renouvellement ... donc étant
majeur ce n'est pas à moi d'aller chercher
l'ordonnance chez le médecin et de toute façon le
médecin souhaite avant toutes prescriptions
ausculter le patient ce qui est tout à fait normal.
Ne cachant rien de sa
situation il devrait d'ici peu être réincarcéré
étant donné que 8 mois de sursis ont été révoqués,
je souhaite pour lui qu'il puisse être suivi
(traitement) à la maison d'arrêt.
Dans tous les cas chaque jour
est difficilement gérable, car bien entendu comme
nous ne finançons pas cette daube il est amené à
voler malheureusement pour se procurer sa daube nous
vivons l'enfer puisqu'il n'a aucun scrupule même
envers nous ses parents. Mon sac à main est enfermé
dans ma chambre ainsi que la sacoche de mon mari et
tout ce qui peut éventuellement se revendre, style
appareil numérique et j'en passe. Aucun
courage pour le moment de faire ses preuves en ce
qui concerne aller travailler même un 20 h par
semaine il n'en a pas le courage, il préfère
l'argent facile (triste) drogué depuis un an comme
je vous le disais mais depuis 2006 en fait nous
galérons entre le placement au CEF et incarcération
3 au total donc la plus longue incarcération 5 mois
ferme.
La prochaine ma fois ne va pas
tarder étant donné le sursis ... 8 mois ...
J'ai il y a peu de temps pu
obtenir une HDT (hospitalisation à la demande d'un
tiers) mais après 5 jours d'isolement mon fils s'est
échappé par le grillage du CHU, donc le médecin avec
l'accord du directeur ont pris la décision de lever
ma demande par tel, mais m'ont précisés que si mon
fils souhaitait revenir de lui même c'est avec
plaisir qu'il le recevrait ... mais mon fils ne veut
pas entendre parler d'hospitalisation.
Il y a des jours ou je n'ai
plus de courage, que faire ??????? de toute façon,
je pense que le sursis à effectuer va le sevrer un
peu malgré que même en milieu carcéral cet foutu
daube arrive toujours à rentrer.
Je souhaite qu'un jour il y ai
un déclic et qu'il se sorte de cette merde avant
qu'il ne soit trop tard.
Je
précise il sniff mais ne se pique pas enfin je ne
pense pas, héro et coc à ma connaissance et quelques
(bangs) si bien écrit je pense.
Voila sur ce encore beaucoup
de chose à raconter je posterai d'ici peu un autre
commentaire, malgré tout faut garder espoir et j'ai
aussi ma vie car au final ces personnes toxicos
malheureusement se détruisent à petit feu mais ils
détruisent leurs entourages ...
La vie
n'est pas un long fleuve tranquille ...
Courage à tous les parents qui
se trouvent dans notre situation, courage, courage.
Bien
amicalement
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Témoignage de Carole
MON GRAND,
Préambule : c’est parce que
j’ai peur, c’est parce que j’aime les gens qui
vivent autour de toi et qui souffrent pour toi ;
c’est parce que je crois en toi, c’est parce que
j’ai foi en toi, c’est parce que tu mérites autre
chose que le destin que tu te destines aujourd’hui ;
c’est parce que tu n’as pas le droit de tout gâcher,
c’est parce que tu n’as pas le droit de te laisser
aller à la facilité alors que tu sais te battre ;
bref c’est parce que je t’aime que je t’écris ces
mots qui pèsent dans ma tête et qui me déchirent le
cœur de douleurs...
DECLARATION DE REVOLTE
Pas besoin de long discours...
Besoin de personne pour Comprendre...
Juste un regard attardé sur ton visage, et
l’expression de ton regard te trahit,
Juste le temps d’écouter tes états d’âme pour
comprendre que tu la perds...
Elle vous trahit !
Elle vous dévisage, elle vous salit !
Je la maudit !...
Elle a bel air avec ses "belles" illusions !
"Venez à moi petits paumés ! Je vous mène dans
un monde Cool ! Un petit paradis ! Juste quelques
bouffées, et OUF, ça y est !..."
Sans parler de tous ces pourris de gros bonnets qui
se vautrent dans la luxure en exploitant des pauvres
cultivateurs des pays en voie de développement pour
produire ce poison.
Poison du corps, poison de l’âme...
Le fait d’acheter cette merde, ou même le fait de la
produire vous-même, fait que vous cautionnez le
système pourri !
Grosse colère, gros dégoût, envie de te secouer pour
te réveiller l'Esprit !
Dis moi
que tu n'as plus envie d'elle, dis moi que t'as
envie de te battre sur le vrai terrain de la vie !
J'ai
envie de parler de toi avec admiration comme je le
faisais auparavant !
Un jour dans un restaurant, je t’avouais être fière
de mon filleul, tu te souviens ?...
Je ne veux pas croire que tu y étais indifférent.
Elle vous fait croire qu'avec elle vous êtes forts,
que grâce à elle vous détenez la vérité !
La vérité, c'est qu'elle
gâche tout !
Ne
passes pas à côté de TOI ! !
Ne te mens pas ! Regardes toi en face !
Je t'en supplie...
Tu es capable de faire des tas de choses !
Ne nous demande pas de cautionner cette merde qui
fait de toi un inconnu
Ne nous demande pas de faire comme si tout était
normal !
Où est passé mon beau sauveur ?
BATS TOI !
Ne te nourris pas
d'illusion !
La Vie se révélera à toi si tu fais l'effort de lui
donner sa chance.
..."qu'est-ce que c'est qu'un joint de temps en
temps ? "
STOP !
Si c'était le cas, je ne ressentirai pas le besoin
de te dire tout cela !
J'ai trop envie de retrouver l'éclat dans tes yeux,
la lumière de la raison, l'amour de la vie et
l'envie de la croquer à pleines dents !
LE FRIC ?...
BATS TOI et tu en auras ! !
Toi qui avait soif de
venir en aide aux victimes, aujourd'hui c'est toi
qui en est une ! !
Le problème, c'est que toi seul peut te secourir ! !
Reviens nous mon SEB !
Nous t'aimons.
Ta marraine qui tient à TOI ... et pas à ce qu’elle
fait de toi ...
Bon courage à tous ceux qui
se battent contre cette saleté.
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Témoignage de
Sabrina
JE
SUIS TOUJOURS LA.
Toujours la même à presque 4
heures du matin ou je cherche cette putain de
responsabilité que j’aurai pu avoir dans cet homme
qu'est devenu mon fils, 27 ans, cocaïnomane et tutti
quanti, rave party, et tout le toin toin ….
J’élève sa fille de 6 ans
qu’il n’assume pas du tout.
Trop
long à expliquer ses dérives financières que les
banques couvrent parce qu'on pense que je suis
"nantie", chef d’entreprise, et qu'en tant que fils
de ....
Trop derrière lui
Trop d’espérance
Trop d’illusions à imaginer qu’il s’en sortirait
TROP D'INSULTES
Trop de "connasse", va te faire enculer,
Trop de poubelles à recevoir en pleine gueule
Et maintenant, même ces soupçons de violence
physiques envers sa copine
Quelqu’un a-t-il vécu ce même calvaire et me dire
s’il a un début de vérité ?
Je zappe ces dix dernières années de tentative de
tout et tout
MARRE DE ME JUSTIFIER
MERCI
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Témoignage de
Valérie
Je suis mère de famille
(3enfants), j’ai 31 ans. J’ai commencé à consommer du
cannabis à l’âge de 17 ans, lorsque j’ai connu mon
premier ami avec qui j’ai eu mes trois enfants.
Au début je
fumais un joint tous les soirs pour pouvoir bien dormir
et pour me sentir mieux dans ma peau. Au fil des jours
le joint du soir ne me faisait plus d’effet j’en fumais
deux par soir. Les mois qui suivirent, au réveil je
fumais un joint et puis j'en fumais aussi l’après-midi,
j’en étais arrivée à fumer plus de quatre joints dans la
journée.
Quand on consomme du
cannabis tous les jours, on s’aperçoit que ça ne
nous procure plus le même effet qu’au début, on ne
rigole plus, on ne parle plus beaucoup et on n’arrive
plus à dormir.
J’ai
fumé du cannabis pendant quinze ans sans aucun
plaisir juste par manque, au cour de ces années je
me suis renfermée sur moi-même et je me sentais de
plus en plus mal. Le cannabis ne me relaxait plus,
j’étais nerveuse, j’avais et j'ai encore du mal à me
concentrer dans quoi que je fasse.
Le cannabis ne m’a pas du
tout aidée dans la vie courante. Lorsque j’ai arrêtée le
cannabis et que j’ai essayée de prendre des cours
d’aide-soignante, je me suis aperçu que mes neurones ne
fonctionnaient plus normalement (trouble de la mémoire,
manque de concentration, etc.).
Je témoigne pour faire
prendre conscience aux jeunes que fumer procure du
plaisir au début et qu'à la longue ça devient une
habitude une dépendance et surtout que ça détruit la
personnalité.
Merci à l'Association Parents
Contre la Drogue pour leur aide.
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B onjour,
voici ma réaction de père de consommateur,
Jean-Luc D.
Je suis simplement un père
comme tant d'autres, qui a pris une "
grande claque " quand il a
appris que son fils se droguait (ça n'arrive pas qu'aux
autres !), mais qui, à l'inverse du discours ambiant
politico-électoralo-médiatique, a décidé de se battre en
n'étant plus seulement un parent confronté, mais un
parent concerné et déterminé.
En tant que père, je tiens à
m'élever avec force contre le discours tenu par
certaines associations ou soi-disant professionnels qui
veulent nous faire croire que le cannabis remplace
dorénavant dans nos écoles le "kinder" à la récréation
de 10 heures...
...Je
suis moi-même le père d'un enfant qui a fumé du cannabis
pendant plusieurs années et je peux vous certifier que
c'est au prix de longs mois de travail avec éducateurs
et parents qu'il a pris conscience lui-même qu'il avait
un problème psychologique à résoudre qui était à
l'origine de sa prise de drogue. En attendant, 3 ans de
galère, d'absentéisme au lycée, d'agressivité
permanente, de combines de toutes sortes pour se
procurer son « matos » etc.. et une véritable difficulté
à en sortir avec une vraie dépendance
(avez-vous déjà vu un jeune, le soir allongé sur son
lit, les yeux grand ouverts, ne sachant trouver le
sommeil sans son joint ?
Je ne vous souhaite pas
l'expérience).
Alors, quand cela arrive,
vous vous trouvez en difficulté, (je dis bien en
difficulté aux parents qui me lisent parce qu'il n'y a
pas de honte à l'être). Vous essayez de vous
"raccrocher" à ce que les organismes "autorisés"
diffusent et vous contactez une association censée faire
de la prévention ou même le 113 (drogue infos service).
Là, on vous répond en riant qu'à moins de 10 joints par
jour il n'y a pas de problème, et on vous distribue même
des "flyers" sur chaque drogue, censés prévenir le
risque de l'abus de l'usage, mais qui sont en fait de
véritables petits modes d'emplois de la prise de drogue,
prétendant qu'on peut sans problème contrôler sa
consommation !
Alors, en tant que père, que
répondez-vous à votre enfant qui vous demande votre aide
pour en sortir ?...
N'est-il pas parfaitement scandaleux de lire que la
drogue ne se traduit que par l'angoisse des parents ?
Le seul objectif d'une
politique cohérente de contrôle des drogues n'est-il pas
de prévenir l'usage et le développement de la
toxicomanie ?...
... En tant
que parent, je suis plus qu'interpellé par le discours
du nouveau président de la MILDT qui semble approuver
l'action de son ancienne présidente, Madame MAESTRACCI
et mise en place sous l'ère de Monsieur KOUCHNER.
La réalité sur le terrain est
toute autre. L'augmentation de la demande de drogue
depuis de nombreuses années et l'âge de plus en plus
jeune des premières consommations (Classes de CM2 !)
démontre, s'il en était besoin, l'échec patent de la
politique mise en place par l'ancienne présidente de la
MILDT sous la direction de Bernard Kouchner et qui
visait à prévenir l'abus de l'usage des drogues avec son
fameux slogan
"savoir plus pour risquer moins !" ce qui se
traduit sur le terrain
par "savoir plus pour consommer plus en croyant risquer
moins !"
Alors je dénonce
l'hypocrisie de ces soit disant actions de prévention et
de certains politiques qui font croire à nos enfants
qu'on peut user sans grand risque des drogues et qu'il
s'agit d'un phénomène de société contre lequel on ne
peut rien. Cela ne peut avoir qu'un seul effet :
conforter l'attitude du consommateur régulier,
encourager la récidive du consommateur occasionnel et
inciter le non consommateur à faire un 1er pas fatal,
eux qui sont déjà poussés à consommer par les
consommateurs et dealers de tous poils qui les font
passer pour des "ringards" et des "blaireaux" s'ils ne
consomment pas.
Notre rôle de parent est
d'abord de rendre nos enfants conscients du danger, de
les alerter et de dissuader ceux qui ne consomment pas
encore ; de développer leur esprit critique et de les
aider à rechercher leurs propres arguments pour qu'ils
puissent eux-mêmes dire NON à une offre de drogue quand
elle se présentera. Nos enfants sont victimes d'une
forme de manipulation discrète mais efficace...
...
A nous de leur montrer l'arnaque.
Notre rôle de parent est,
quand notre enfant décidera de sortir de la drogue, de
l'aider à résoudre les problèmes qui l'ont conduit à
cette prise de drogue (et aussi d'accepter le fait que
nous puissions être nous-mêmes une des causes de ce
problème), de l'accueillir sans réserve et sans regard
en arrière avec tout l'Amour que nous pouvons lui
donner.
Notre rôle de parent n'est
certainement pas d'accepter les discours de banalisation
et de dépénalisation de drogues prétendues douces.
Je veux pouvoir regarder mon
fils dans les yeux et lui donner l'envie de trouver le
véritable bonheur et non pas le goût amer et sans issue
d'un paradis artificiel.
Bien cordialement
Jean-Luc D.
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Témoignage d'un
Magistrat reçu par Fax le 24 avril 2003
PROCÈS VERBAL
21 février 2003 à 10h25
Nous,
.........................
LIEUTENANT DE POLICE
Faisons comparaître devant nous la personne
ci-dessous dénommé qui nous déclare :
SUR
SA TOXICOMANIE :
Je
suis consommateur d'héroïne de puis Août 90. Au
début, j'en
prenais
occasionnellement. J'allais en chercher à
...........
en même temps que mon bout de shit. En 2000, je
suis devenu vraiment dépendant. A ce jour, je
suis à peine à
1 gramme
par jour, mais
l'héroïne est très bonne en ce moment. C'est
pour ça que j'en prends moins.
Je prends également de la Méthadone,
j'en prends 100 milligrammes par jour. Je n'ai
pas de prescription.
Je n'ai jamais été suivi par un
médecin sauf quand j'étais
en cure d'Avril à Août 2000 à Rennes, ça allait
mieux, je faisais du sport. Mais en rentrant,
j'ai rencontré la mauvaise personne et je suis
retombé dedans.
SUR LES FAITS :
Question
:
Vous me
dites que vous consommez de la méthadone sans
prescription, où la trouvez-vous ?
Réponse
:
Je l'achète au black.
Je me débrouille à droite à gauche,
ça se vend 5 à 10 euros le flacon.
Je trouve
toujours
des gens pour m'en vendre.
Parfois j'en échange avec de l'héroïne car les
effets de la méthadone dure plus longtemps.
Question à la
deuxième personne prise en même temps que lui.
Qui est ce vendeur
et que vend-t-il ?
Réponse
:
Il ne vend que
de l'héroïne, un tout petit peu de cocaïne. Je
sais qu'il
se rend aux Pays-Bas tous les 45 jours.
Je
ne peux rien vous dire de plus, je ne peux pas
vous dire son nom. J'ai aussi peur des
représailles pour ma famille.......................................
Depuis 4 ans je suis suivi par le Docteur
..................... j'essaye de m'en
sortir,
je prends du
SUBUTEX 0,8 mg mais je continue pourtant encore
à prendre des doses d'héroïne,
je n'arrive
pas à me soigner. En ce qui concerne
................, il m'avait dit qu'il avait
arrêté et qu'il était à la méthadone. Je sais
cependant qu'il ne respecte pas non plus son
traitement car on partage ensemble, de temps en
temps, une dose d'héroïne.
Je ne vois rien
d'autre à ajouter.
Pour des raisons
évidentes nous n'avons pas mis en ligne
certaines questions et réponses.
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Florence : la fierté de s’en sortir
"Mon
histoire est celle d'une jeune fille qui vers l'âge de
17 ans a voulu découvrir de nouvelles expériences dont
celle de la drogue..."
Je ne
connaissais encore rien de la vie, et pourtant je
pensais déjà tout savoir.
Je suis assez douée pour les
études et maintenant avec le recul je sais que c'est en
grande partie ça qui m'a sauvé!
A présent cela fait un an que je ne prends plus rien; au
début je fumais des joints et puis le reste a suivi:
XTC, coke, champis et speed!
La déchéance c’est un engrenage dans lequel on tombe
vite, trop vite!!
De tout ça je suis loin d'en
être fière, cela dit je m'en suis sortie...
Maintenant je réalise combien j'ai pu jouer avec ma vie,
je ne voyais pas le danger...
J’avais donc 17 ans lorsque j’ai fumé pour la première
fois, nous étions entre amis et avec tout ce que j’avais
entendu sur le canna, je ne pensais même pas mal faire.
Ce fut la ma plus grave erreur: pourquoi, me direz-vous?
J’ai commencé à traîner avec des
jeunes qui eux prenaient de la drogue dure…
Au départ je ne voulais
rien savoir de tout ça, puis lors d’une soirée en boite,
j’ai finalement essayé.
La je ne le
cache pas ce fut l’extase, j’aimais tout le monde et
tout le monde m’aimait !!!!
Et c’est de la que tout a démarré: je sortais tous les
week-ends juste pour rejoindre "mon monde", je voulais
découvrir de nouvelles choses telles que le speed et les
champis.
Sachez qu’avec la drogue on est jamais rassasié, que du
contraire on en veut toujours plus donc on teste de
nouveaux produits.
Six mois plus tard je prenais de la cocaïne!!! Et comme
je disais: "la coke, c’est mon chocolat !!!"
Désormais avec le recul je
réalise combien j’étais naïve oui naïve de penser que
c’était ça la vraie vie…
Tout ça
pour dire que cet enfer il pend au nez de tout le monde
et que personne n’en est à l’abri car moi aussi avant je
disais: "la drogue c’est dégueu."
Ma plus
grande chance pour m’en sortir ce fut moi et rien
d’autre que moi, comme quoi la volonté fait énormément.
Et puis il vient un jour ou vous ne pouvez même plus
vous regarder dans la glace avec cette mine de toxico et
cette maigreur affolante qui vous montre que vous suivez
bien la douce et longue descente aux enfers.
Je savais que j’avais beaucoup de potentiel et je me
suis dit qu’il fallait raccrocher tout ça sinon je
deviendrais une loque.
Arrêter ce n’est pas facile mais quand on vit les purs
moments de bonheur après, on se dit que pire souffrance
n’a jamais autant porté ses fruits.
Je n’ai suivi aucun
traitement juste ma patience et mon courage car selon
moi, il est important de ne pas oublier quelque chose:
quelqu’un qui décide de tout stopper doit le faire pour
lui, de sa propre initiative sinon ce sera la rechute.
Beaucoup de mes amis, qui eux sont toujours dedans, me
demandent comment j'ai fait car même fumer le joint j'ai
arrêté!
Ma
réponse fut brève: "Il faut avoir des rêves et des buts
dans la vie" car pour rien au monde je ne voulais gâcher
mon avenir, mon futur!
J'étais ce qu'on appelait une "clubbeuse", toujours là
dans les soirées house les plus branchées.
Aujourd'hui plus que jamais je continue de sortir en
boîte car la house est pour moi ma seule et vraie
musique mais je dois vous avouer un truc je fais
beaucoup mieux la fête qu'avant: j'ai faim le lendemain,
je dors comme un bébé, je n'ai pas la mâchoire en
compote et surtout je me souviens de tout!!!
Lorsque je suis en soirée et que je vois ces jeunes qui
sont défoncés croyez moi qu’en étant saine d'esprit on
se rend compte que l'on n'est pas beau quand on a
bouffé!!!
D’ailleurs j’avais presque
envie de rire tellement leurs mimiques étaient dingues.
Pour résumé tout ça je
dirais simplement que la drogue maintenant me dégoûte et
mieux me fait peur. Et c’est tant mieux car c’est
justement quand vous ressentez de la crainte pour elle
que vous pouvez espérer en être débarrassé…
Je désirerais même créer une
association pour aider les jeunes à mieux
comprendre pourquoi on en arrive à se droguer et comment
trouver en soi la force et le courage de pouvoir dire
non!!!
On dit que la vie est courte mais sachez que dans la
misère elle peut sembler bien longue....
Maintenant je peux dire qu'à 19ans je profite
pleinement de la vie et que je la croque à pleine dents.
Sans oublier que je suis à l’unif comme quoi on peut
réussir même si on s’est quelque peu égaré du bon
chemin.
La drogue est un explosif qui vous pète à la tête un
jour ou l’autre et qui est plus est, fait de vous ses
petits esclaves…
A bon
entendeur salut!
Encore merci
Serge et bravo pour ce que tu fais...
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FAIRE UN
DON
& faire la
différence |
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Nous aidons
de nombreux jeunes consommateurs à arrêter et soutenons les
familles touchées par la toxicomanie |
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GUIDE DES
DROGUES |
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Consultez
notre guide pour vous informer sur les drogues. |
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JE
TÉMOIGNE |
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Les
témoignages proviennent de parents et de jeunes confrontés au
problème de la toxicomanie.
Vous pouvez également envoyer le vôtre. |
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